Titre: Petits bonheurs de l'édition
Auteurs: Bruno Migdal
Éditeur: de la différence,
Présentation éditeur:
Comment devient-on stagiaire dans une célèbre maison d'édition
? Qu'est-ce qu'on y fait ? Quelles sont les relations avec les
éditeurs en titre ? Sur quels critères sont retenus les
manuscrits et comment se manifestent les relations de pouvoir dans
ce monde à part, chargé d'un passé littéraire glorieux ?
L'histoire de la maison ne pèse-t-elle pas sur les esprits de
ceux qui y travaillent au point de leur donner la certitude ou
l'illusion d'appartenir à une aristocratie ?
Avec un humour constant, Bruno Migdal, le « sans grade », l'amoureux de la littérature qui écrit à ses heures, observe et note les mœurs étranges de ce petit monde dont les codes lui sont étrangers. Chargé de lire des manuscrits et d'en rendre compte par une note de lecture, il nous livre, tout en finesse, sous la forme d'un journal de stage, une facette de la comédie humaine dans ce microcosme très parisien.
Avec un humour constant, Bruno Migdal, le « sans grade », l'amoureux de la littérature qui écrit à ses heures, observe et note les mœurs étranges de ce petit monde dont les codes lui sont étrangers. Chargé de lire des manuscrits et d'en rendre compte par une note de lecture, il nous livre, tout en finesse, sous la forme d'un journal de stage, une facette de la comédie humaine dans ce microcosme très parisien.
Ce que je retiens de ce livre:
Il m'a permis de réaliser un petit phantasme: voir et entendre, telle une petite souris cachée dans la plinthe ce que normalement on ne voit ni n'entend: une partie de l'alchimie qui transforme un manuscrit en livre. Cet éditeur n'est pas nommée, Grasset peut-être? Les auteurs sont cités pas leurs initiales mais souvent faciles à deviner. Le journal
sans complaisance égratigne gentiment la
vanité des uns, le snobisme des autres mais avec
élégance et humour. Même s'il
n'est pas du sérail et effectue ce stage sans
solde, on suppose son trait pertinent car l'on sent son respect pour ce beau métier, son goût pour la littérature. La galerie de portraits des employés et des autres stagiaires est aussi assez savoureuse: certains attachants, d'autres imbus d'eux mêmes ne décrochent ni salue ni merci, le tout donnant l'occasion d'anecdotes piquantes.Voici donc un petit journal au style enlevé et raffiné tenu avec beaucoup d'esprit. Une lecture agréable qui permet de soulever un coin du voile et de découvrir certains aspects du métier d'éditeur.
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Et merci beaucoup d'avoir pris la peine de m'écrire !!!!