Titre: Scintillation
Auteur: John Burnside
Édition: Métailié Lien vers l'éditeur et la bio ici
Prix du roman Virgin-Lire (2011)
Prix Millepages (2011)
Ce que je retiens de l'histoire: Le narrateur a franchi le Glister et il raconte sont histoire avant que tout ne s’efface. Léonard Wilson vivait dans l'Intraville lieu à la point de Stargell tout au bout d'une péninsule où règne une usine chimique sur laquelle repose toute l'économie locale et Brian Smith patron de l'entreprise Péninsule-Terre d'origine , prêt à tout pour servir ses propres intérêts. L'Extraville c'est le lieu sans visage, des grandes demeures du consortium, de la sécurité et de l'autorité qui a tout intérêt à ce que tout se déroule sans anicroche. "L'Intraville a fait confiance mais peu à peu, les gens tombent malades, dépressions, cancers, troubles du comportement se révèlent. Pourtant rien ne bouge, tout est apathique, figé, léthargique et c'est dans cette ambiance délétère que des garçons se mettent à disparaitre. Sur le thème de la rédemption,où l'on ne sait où situer Paradis et Enfer,des enfants livrés à eux même vont à la rencontre du Diable dans les bois empoisonnés, à la nuit tombée.La corruption des chairs et des esprits mènent la plupart des habitant vers la folie. Ce roman est inclassable,entre le thriller métaphysique et le conte noir avec un soupçon de roman sociale et un nuage de fantastique! Un mélange détonnant .Pour l’anecdote, il y a là un personnage de bibliothécaire et quelques lignes amusantes sur le choix des livres proposés à Intraville. A ne pas rater, merci à la "nantaise" de m'en avoir recommandé la lecture.
Voici donc quelques considérations de Léonard Wilson fervent lecteur de Dickens, Fitzgerald, Dostoïevski, Conrad, Virgina Woolf, Proust, entre autre:
"Ils ont donc construit une nouvelle bibliothèque municipale, juste à côté de l'ancienne salle de snooker, et un sacré beau bâtiment avec ça,compte tenu des critères de l'Intraville. J'imagine qu'ils ont même achetés des livres neufs mais pendant longtemps je n'en ai pas vu la couleur. La plupart des livres de la bibliothèque sont des merdes, romans d'amour, thrillers, trucs de cow-boys, parce que c'est ça que les gens de l'Intraville aiment, d'accord, des bouquins débiles qui parlent de cow-boys, d'infirmières et d'espions...des manuels d'autoperfectionnement à la con et des romans pleins de gens riches qui ont des liaisons follement passionnées avec leur prof de tennis et tout le merdier, des bouquins sur la décoration d’intérieur,très utiles pour nous les gens d'Intraville avec les revenus qu'on a ...romans d'anciens politiciens qui n'ont jamais été très bons en tant que politiciens, ou de célébrités du petit écran cherchant un à-côté pour pouvoir régler leurs pensions alimentaires...ce sont les livres qu'on a à la bibliothèque de l'Intraville, pour la plupart, parce que c'est ce que les débiles comme nous aiment lire. C'est ce qu'on a besoin de savoir...La plupart,mais pas tous. En ce moment, il y a un bibliothécaire fou du nom de John, un grand type copulant avec des cheveux moches et des lunettes encore pires qui de temps en temps fait rentrer en douce des trucs bien, ni vu ni connu..."
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