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Le sari vert d’Ananda Devi aux éditions Gallimard
Lauréat 2010 du Prix Louis -Guilloux
Informations sur l'auteur ici
Nous sommes sur l'île Maurice. Dans une chambre, un vieux médecin se meurt entouré de sa fille et sa petite fille. Le roman présente un huis clos où les seules échappées se dérouleront grâce aux retours en arrières. Malgré la situation, le préambule du roman donne le ton. "(...) Je suis vieux et je suis en voie de décomposition. Si vous souhaitez des joyeuseries, passez votre chemin. Si vous pensez sortir d'ici le ventre grouillant de bons sentiments, vous vous êtes trompés de porte.Gens qui criez trop fort sans avoir rien à dire, écoutez-moi si vous le voulez ou bien foutez le camp. Tout cela m'indiffère (...)" C'est l'histoire d'un manipulateur qui n'aime rien tant que le pouvoir qu'il a sur les autres et en particulier sur sa fille et sa petite fille dont il se jouera avec délectation. C'est un homme d'un autre monde où les femmes sont des choses. Mais elles viennent lui demander des comptes et raniment l'image de la mère disparue dans des circonstances troubles. L'histoire d'un dernier combat où l'arme ultime est la parole et le châtiment suprême est peut-être la solitude.
Pourquoi j'aime et ce que je retiens de l'histoire
Tout d’abord à cause du personnage principal, un anti-héros absolu d'une intelligence raffinée et aiguisée comme on en rencontre rarement. Il sème le trouble et rejette le lecteur dans ses derniers retranchements. Parce qu'il n'est pas habituel d'être confronté à ce genre de personnage repoussoir avec qui on ne peut s'empêcher parfois d'être d'accord.
C’est un livre également intéressant pour le travail d'écriture. A conseiller aux lecteurs qui aiment être surpris.
Lauréat 2010 du Prix Louis -Guilloux
Informations sur l'auteur ici
Nous sommes sur l'île Maurice. Dans une chambre, un vieux médecin se meurt entouré de sa fille et sa petite fille. Le roman présente un huis clos où les seules échappées se dérouleront grâce aux retours en arrières. Malgré la situation, le préambule du roman donne le ton. "(...) Je suis vieux et je suis en voie de décomposition. Si vous souhaitez des joyeuseries, passez votre chemin. Si vous pensez sortir d'ici le ventre grouillant de bons sentiments, vous vous êtes trompés de porte.Gens qui criez trop fort sans avoir rien à dire, écoutez-moi si vous le voulez ou bien foutez le camp. Tout cela m'indiffère (...)" C'est l'histoire d'un manipulateur qui n'aime rien tant que le pouvoir qu'il a sur les autres et en particulier sur sa fille et sa petite fille dont il se jouera avec délectation. C'est un homme d'un autre monde où les femmes sont des choses. Mais elles viennent lui demander des comptes et raniment l'image de la mère disparue dans des circonstances troubles. L'histoire d'un dernier combat où l'arme ultime est la parole et le châtiment suprême est peut-être la solitude.
Pourquoi j'aime et ce que je retiens de l'histoire
Tout d’abord à cause du personnage principal, un anti-héros absolu d'une intelligence raffinée et aiguisée comme on en rencontre rarement. Il sème le trouble et rejette le lecteur dans ses derniers retranchements. Parce qu'il n'est pas habituel d'être confronté à ce genre de personnage repoussoir avec qui on ne peut s'empêcher parfois d'être d'accord.
C’est un livre également intéressant pour le travail d'écriture. A conseiller aux lecteurs qui aiment être surpris.
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