Voici la sélection de cette 10ème édition du Prix du Télégramme. La nouveauté cette année c'est que le Prix ne propose que six ouvrages au lieu de dix pour les précédentes éditions.
Karen et moi de Nathalie Skowronek :Arléa, 145 p., 15 €.
: Résumé: C'est d’abord l’histoire d’une rencontre entre un écrivain, Karen Blixen,
et une petite fille de onze ans qui, le temps passant, est devenue une
jeune femme, la narratrice du livre. Laquelle entreprend d’écrire la
biographie de celle qui l’accompagne depuis son premier voyage au Kenya.
Plus elle s’enfonce dans son récit, plus elle découvre que la Karen de
ses rêves, celle qui étouffe dans les salons danois de son enfance,
embarque pour l’Afrique avec Bror, son mari, se bat contre les éléments
pour rendre florissante sa plantation de café, brûle d’amour pour Denys
puis revient, dix-sept ans plus tard, à la maison familiale de
Rungstedlund, seule et brisée, la renvoie à son existence et à ses
aspirations enfouies. Elle se tourne alors vers son amie et lui demande
de l’aider à résoudre ses tourments intérieurs.
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Les trois lumières de Claire Keegan éditions Sabine Wespieser, 108 p., 14€.
Résumé: Dans la chaleur de l’été, un père conduit sa fille dans une ferme du
Wexford, au fond de l’Irlande rurale. Bien qu’elle ait pour tout bagage
les vêtements qu’elle porte, son séjour chez les Kinsella semble devoir
durer. Au fil des jours, puis des mois, livrée à elle-même au milieu
d’adultes qui ne la traitent pas comme une enfant, elle apprend à
connaître ce couple de fermiers taciturnes qui, pourtant, l’entourent de
leur bienveillance. Pour elle, qui n’a connu que l’indifférence de ses
parents dans une fratrie nombreuse, la vie prend une nouvelle dimension.
Elle s’épanouit dans l’affection de cette nouvelle famille qui semble
ne pas avoir de secrets. Certains détails malgré tout l’intriguent... Un
très beau roman rempli de grâce et de délicatesse.
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L'homme de Lewis de Peter May Le Rouergue, 236 p, 20€.
Résumé: En rupture de ban avec son passé, Fin
Macleod, qui a quitté la police, retourne sur son île natale de Lewis.
Il pense pouvoir y retrouver un sens à sa vie. Mais peu de temps après
son arrivée, on découvre un cadavre, préservé par la tourbière pendant
une cinquantaine d’années. Les analyses ADN relient le corps à Tormod
Macdonald, le père de son amour de jeunesse, Marsaili. Au rythme des
fulgurances qui traversent l’esprit malade du vieil homme, le passé
ressurgit, douloureux, misérable, dramatique et permet l’identification
du cadavre, qui vient mettre fin à des décennies de vengeance. Après
«L’île des chasseurs d’oiseaux», on retrouve ici la figure d’un
enquêteur entier et émouvant. L’Écosse mystérieuse, majestueuse et
sauvage est un écrin de rêve pour ces vies dans la tourmente.
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Une anglaise à bicyclette de Didier Decoin éditions Stock, 336 p., 20,50€.
Résumé: Tout commence par un massacre d’Indiens
dans le Dakota du Sud. Jayson Flannery recueille une petite fille. On
les retrouve tous les deux dans un manoir du Yorkshire, où Emily
grandit. Mais tous dans le village se posent mille questions à son
sujet. Jayson comprend que, s’il veut donner une véritable identité à
Emily, il doit l’épouser. Dans sa corbeille de noces, la jeune femme
trouve une bicyclette, qui va changer son destin... Au terme de ses
balades à vélo, elle rencontre deux jeunes filles qui prétendent
fréquenter des fées. Dans cette Angleterre qui entre dans les années
folles de l’après-Première Guerre mondiale, vieillit Sir Conan Doyle qui
croira dur comme fer à cette histoire, et entraîne Emily dans la
protection de la vérité et des mensonges des petites filles. Hélas, il y
a toujours une vérité, aussi parfois vaut-il mieux la taire.
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Un peuple de promeneurs d'Alexandre Romanès éditions Gallimard, poésies, 11 €.
Résumé: Dans sa préface, Lydie Dattas parle d’Alexandre Romanès comme d’un «intuitif» qui «déroute la raison».
À quarante-cinq ans, l’homme est resté presque inculte lorsqu’il se met
à noter les premières phrases de son livre. Il n’a guère lu plus d’une
dizaine d’auteurs, mais sa façon de saisir le réel va plus vite que la
pensée. Les petites histoires gitanes, les dits, les aphorismes
rassemblés ici heurtent souvent la logique cartésienne, sinon les
pensées et les mœurs des «gadjé». S’il fait la leçon à une
civilisation qui offense le cœur plus souvent qu’à son tour, c’est avec
raison. Sa parole est simple, efficace et parfois même déplacée pour le
sédentaire! Mais elle fait respirer souvent un air plus frais et chaleureux que celui qui nous est donné
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Chroniques de la révolution égyptienne d'Alaa El Aswany éditions Gallimard, poésies, 11 €.Actes Sud, 352 p, 23 €.
Résumé: Les cinquante chroniques réunies dans ce
livre sont des instantanés de la réalité et constituent un document
exceptionnel sur l’état de l’Égypte d’avant et pendant la révolution,
sur les tensions, contradictions et difficultés qui subsistent
aujourd’hui encore, plusieurs mois après les événements. Opiniâtre dans
son combat pour une vraie démocratie à construire, le plus célèbre des
écrivains égyptiens contemporains fustige tour à tour un régime
corrompu, le délitement de la justice, l’indigence des structures
hospitalières, la torture et les exactions de la sécurité d’État,
l’inégalité des droits octroyés aux femmes, la haine des différences
religieuses, les fausses interprétations de l’islam
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Chaque fois que je vois un de vos nouveaux billets, j'ai hâte de lire parce que les sujets traités m'intéressent. Je vous lirais beaucoup plus souvent et plus jusqu'à la fin si le modèle de votre blogue n'était pas si large. Très difficile à lire et en plus, il faut toujours bouger de gauche à droite parce que le texte déborde de l'écran. Ne serait-il pas possible de réduire la largeur de votre texte à 60-80 caractères, comme il est suggéré sur ce blogue:
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Merci pour le commentaire. Sur votre conseil j'ai réduit la largueur en souhaitant que le résultat soit dorénavant un peu plus lisible.Je ne connaissais pas ce site et je vais le regarder attentivement. Je me pose toujours beaucoup de questions pour me décider sur une mise en page car c'est toujours difficile d'imaginer comment vos choix apparaissent sur le navigateur des autres.J'ai fait un petit tour sur votre blog http://falstrault-lamarche.blogspot.fr/ et j'aimerais l'ajouter à ma liste de blog si vous m'autorisez? Bonne journée et à bientôt j'espère. B.02
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