Titre: Les amandes amères
Auteur: Laurence Cossé
Éditeur: Gallimard, 2011
Présentation éditeur:
Découvrant que Fadila ne sait li lire ni écrire, Édith entrevoit à quel
point la vie est compliquée pour un analphabète et combien c'est
humiliant. Elle lui propose de lui apprendre à lire le français. Fadila
n'est pas jeune. Édith n'est pas entraînée. L'apprentissage s'avère
difficile. Ce qui semblait acquis un jour est oublié la semaine
suivante.
Si Fadila a tant de mal à progresser, c'est que sa vie entière est difficile. Ce n'est pas une marginale. Elle a une famille, un toit, du travail. Mais la violence a marqué son rapport aux autres, depuis l'adolescence. Elle a de la rancœur contre son Maroc natal et, en France, elle ne se fait pas à la solitude. Elle vit dans une perpétuelle inquiétude.
Édith, de son côté, se sent de plus en plus démunie dans cette aventure dont elle a pris la responsabilité et qui va l'entraîner beaucoup plus loin qu'elle n'aurait cru.
Une amitié singulière, rugueuse et douce, amère, cocasse.
Si Fadila a tant de mal à progresser, c'est que sa vie entière est difficile. Ce n'est pas une marginale. Elle a une famille, un toit, du travail. Mais la violence a marqué son rapport aux autres, depuis l'adolescence. Elle a de la rancœur contre son Maroc natal et, en France, elle ne se fait pas à la solitude. Elle vit dans une perpétuelle inquiétude.
Édith, de son côté, se sent de plus en plus démunie dans cette aventure dont elle a pris la responsabilité et qui va l'entraîner beaucoup plus loin qu'elle n'aurait cru.
Une amitié singulière, rugueuse et douce, amère, cocasse.
Avis: Tout est dit ici des problèmes d'intégrations et de la difficulté de transmettre les savoirs dans un cadre social où les plus démunies semblent devoir le rester! Le couple romanesque formé par Édith la traductrice et Fadila d'origine marocaine est vraiment attachant. Un bon roman de la rentrée littéraire émouvant et consensuel.
Extrait:
"Elle ne sait pas son âge. Sur ses papiers il est écrit qu'elle est née en 1945 mais une chose est sûre, ce n'est pas vrai. Quand elle s'est installée en France, on lui a demandé sa date de naissance et elle a dit qu'elle l'ignorait. Le fonctionnaire l'a regardée et lui a proposé:"Je mets 1945, vous êtes d'accord?" Fadila en rit encore. Rajeunir d'un coup, ça ne se refuse pas.
Si sa mère était encore en vie, elle saurait, elle, donner son année de naissance.Elle le ferait de la façon qui est usuelle au Maroc du temps où il n'y avait pas d'état civil, elle dirait"l'année où les amandiers ont gelé", " la quatrième année de la grande sécheresse" ou " l'année du tremblement de terre".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Écrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessous
2) En dessous de Sélectionner le profil, cocher Nom/URL
3) Saisir votre nom (ou pseudo) après l'intitulé Nom
4) Cliquer sur Publier commentaire
Voilà : c'est fait.
Et merci beaucoup d'avoir pris la peine de m'écrire !!!!