Titre :
Eux sur la photo
Auteur :
Hélène Gestern
Editeur :
Arléa, 2011
Présentation
éditeur :
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille
à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte
lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices : deux noms, et une
photographie retrouvée dans des papiers de famille qui montre une
jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes
qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive : Stéphane,
un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père.
Commence
alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord
ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane
remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant
des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les
histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent
de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues,
questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur
famille, leur enfance, leur propre vie.
A
propos de l’auteur, le site de l’éditeur nous révèle qu’Hélène
Gestern a quarante ans et qu’elle vit et travaille à Nancy. Eux
sur la photo est son premier roman.
Lien
du site d’Hélène Gestern :
http://web.me.com/helene.gestern/helene.gestern/index.html
Avis :Un roman épistolaire délicieux et un peu suranné que l'on peut déguster une
tasse de thé à la main, petit doigt relevé s'il vous plaît. Un tantinet emberlificoté, le récit de cette enquête à deux mains est malgré tout prenant. Cependant, si elle aborde le thème
du secret de famille, la souffrance supposée que traversent les
protagonistes comme atténuée par le récit différé d'un lointain passé ne donne lieu à aucune révolte ni à aucune question fondamentale. Malgré le poids de la peine, comme ces gens restent bien élevés! Du drame vécu par les parents d'Hélène
et Stéphane nous ne percevons qu'un écho étouffé ne suscitant qu'une compassion polie. Est-ce parce que
tout reste terriblement élégant que je n'ai pas réussi à
m’intéresser vraiment à cette histoire ? Le registre est celui des
nostalgies feutrées et des regrets fanés. Ici nous sommes entre
gens de bonne compagnie, lecteurs de "ses romans qui sentent le missel et l'ennui" (1), ils souffrent presque en silence, ou même ils ne souffrent pas ( je parle des enfants). Le pardon est accordé d'emblée et le non-dit ne laisse aucune trace dans la vie d'Hélène et de Stéphane. Bref, un
livre sans danger, facile à lire et qui plaira à un large public d'autant que le roman fini bien et après tout pourquoi pas?
(1 ) Cette citation est tirée du livre Le premier été d'Anne Percin
(1 ) Cette citation est tirée du livre Le premier été d'Anne Percin
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