Titre :Le premier homme
Auteur:Albert Camus
Éditeur:Gallimard
Collection folio
380 pages
Note de présentation:
Albert Camus travaillait sur ce roman au moment de sa mort en 1960, victime d'un accident de la route. En 1992, ses enfants, Catherine et Jean, décident de le publier en l'état : il sortira en 1994.Roman autobiographique qui devait être le premier d'une série de trois.
Le thème: L'histoire débute en 1913 dans un village Algérien, St Apôtre, où un couple arrive pour s'installer. Lui est le nouveau gérant du domaine et elle est enceinte. Il s'agit des parents de Jacques Cormery que nous retrouvons 40 ans plus tard alors qu'il arrive à St Brieuc pour se rendre sur la tombe de son père. Ce père mort durant la bataille de la Marne il ne l'a pratiquement pas connu. Il rencontre là son ami puis revient en Algérie auprès de sa mère, mais ses questions sur son père entrainent l'embarras de ses interlocuteurs. Suivent alors une séries de souvenirs où Jacques se remémore ses proches: les oncles, la grand-mère notamment, au travers des années d'enfances ainsi que le rôle décisif de son instituteur à qui il doit d'avoir suivi un chemin autre que celui auquel le destinait son origine sociale.
Impressions de lecture: Pour moi la lecture d'Albert Camus était liée à l'univers scolaire. Même si l'on garde de bons souvenirs de ses cours de français comme ce fut mon cas, il s'attache toujours à ses auteurs du "programme" un apriori négatif. Soit parce qu'on s'apprête à devoir sortir son dictionnaire pour chercher un mot sur dix et aussi parce que justement comme ce sont des grands, forcément on va un peu s'ennuyer. Les monuments, c'est un peu poussiéreux et pas très digeste.Et là je ne dirais pas que la lecture du Premier homme m'a fait palpiter, ce serait mentir. Cependant il s'agit d'une lecture intéressante, en effet ce n'est pas si courant de pouvoir lire un roman à l'état d'ébauche et d'être témoin des hésitations et des questionnement s de l'auteur presque comme si nous l'observions par dessus son épaule en train d'écrire. Pour moi l'intérêt d'une lecture est de me confronter à une situation ou à une histoire un peu inédite. C'est ici le cas pour la première option. L'histoire quant à elle fait échos aux préoccupations humanistes de Camus. J'entendais un critique reprocher à l'écriture de Camus d'être un peu trop belle. Or il y a là une écriture étonnamment "fraiche". Est-ce paceque ce roman est inachevé? En tout cas les anectotes liées à l'évocation de sa famille et en particulier de sa mère et sa grand-mère son trés touchantes et posent des constats universels concernant les personnes de milieux et d'origines pauvres ce qui était le cas d'Albert Camus et que son Prix Nobel ne lui a pas fait oublier...
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